1. |
chanson de billie
02:59
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Mes ongles sont longs,
mais mon père va les couper
mes cheveux détachés
le vent soufflera dedans
mon frère ne rentre plus
ma mère rentre très tard
je suis seule sur mon lit
je regarde ma tapisserie
je bois du jus de pomme
assise dans la cuisine
assise dans la cuisine
je bois du jus de pomme
je me mets du vernis
je m’accroche les doigts dedans
la perfection c’est fini
tant mieux c’était épuisant
je suis une jeune fille
à peine encore une enfant
je reste immobile
devant un arbre trop grand
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2. |
Odessa
08:11
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Au-dessus d’Odessa
Au-dessus d’Odessa
Odessa Odessa
Odessa Odessa
Mille et une mille nuits
Mille et un mille un pertuis
Mille perdus pas d’élus
Une ville sur le rivage
Un vieux tigre grec
Il s’appelle euphémisme
Sa fourrure est humide
Ephaîstos le tigre
Rendez-vous sur la pointe
en barque ou en voilier
Au-dessus d’Odessa au-dessus d’Odessa
Odessa Odessa
Odessa Odessa
Mille et une mille nuits
Mille et un mille-pertuis
Mille perdus pas d’élus
Une fillette sur un fauve
monté sur son dos
les mains plongées dans l’onde
les yeux scrutent l’horizon
elle défend la vieille isle
d’une arrivée maline
en barque ou en voilier
Au-dessus d’Odessa Odessa
Odessa Odessa
Odessa Odessa
Mille et une mille nuits
Mille et un mille-pertuis
Mille perdus pas d’élus
Un rorqual hésitant
Affleure sous la surface
Il ne sait pas bondir
Les zodiacs impatients
Attends son bond de cirque
Retournent au quai défait
En moteur vrombissant
Au-dessus d’Odessa
Odessa Odessa
Odessa Odessa
Au-dessus Odessa
Odessa
Odessa
Mille et une mille nuits
Mille et un mille un pertuis
Mille perdus pas d’élus
Un léger cygne noir
Signe de rien énigme
Trace une ligne claire
Entre la nuit et le matin
Il reste incertain
De son élan gracieux
Plumes nuit scintillante
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3. |
Duras
05:34
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Je ne vous aime plus comme au premier jour
Je ne vous aime plus comme au premier jour
Il reste l’étendue de notre regard x 2
Inéluctablement ils reviennent x 2
Il a posé ses mains juste à côté des siennes x 2
Un cri long à déchiré les quais
Une lame longue a découpé l’espace
Un cri de femme égarée
Un couteau planté dans le coeur
Un cri long de femme égarée
Une lame longue dans le coeur
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4. |
Mental (version béta)
03:52
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5. |
Jeune pousse
03:35
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Tu t’es faite tu t’es faite une vie dans le coton
Tu te dis tu te dis « on dirait des nuages »
Ce doit être ça le ciel
Ce coton où l’on plante
Les haricots au jardin d’enfants
Qui s’élancent et moisissent
Humide jusqu’à l’extinction
Tu te fais Tu te fais la main du forgeron
Tu te dis tu te dis on dirait une entaille
Est-ce à dire feu ou flamme
Cette chaleur où l’on crée
une amphore et un chaudron
Bouillant vif et piquant
Surplombe la cicatrice
Sang si sangsue sang gris sans suie s’en suit s’enfuit
Tilleul tabou tomate tarot timon
Tu te fais Tu te fais du chou dans le chaudron
Tu te dis tu te dis il fait froid et peut-être
Ça peut être ça l’hiver
La fumée bleue et lisse
La braise et le tison
Qui brule jusqu’à l’extinction
Sang si sangsue sang gris sans suie s’en suit s’enfuit (improvisation vocal sur son)
Timon tabou tomate tarot
La fougère s’enroule
et le millet brûle
au faîte de l’été brusque
les jardins de Fukuoka
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6. |
chanson de volmir 2
06:55
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7. |
la chanson du secret
09:23
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Il s’en va de la maison,
il s’éloigne de la maison,
il s’en va de la maison parce qu’il n’en peut plus du chocolat chaud.
Il s’éloigne de la maison, il part à l’aventure.
Il espère trouver son secret quelque chose
qui serait une affaire rien qu’à lui.
Il s’éloigne de la maison et bien sûr très vite il se perd.
Il s’éloigne de la maison et bien sûr déjà il a faim,
il prendrait bien un chocolat chaud.
Il ramasse des affaires, un caillou, une plume, un bâton,
est-ce que ça pourrait le faire ?
Comme il n’y croit pas, il poursuit son chemin.
À l’orée d’une clairière, il entend au loin et qui s’approche
Un grand bruit de ferraille, de ferraille, de ferraille qui brinquebale
Elle arrive et croise son chemin,
la drôle de procession avec au milieu d’elle,
en plein milieu, un très grand cheval roux,
un cheval roux qui tire une carriole qui n’est pas faite pour transporter des babioles, mais bien des choses solides, solides qui font une vie, empilées depuis des années.
Et au milieu de tout ceci, et au milieu de tout ce fourbi, un enfant minuscule et nu qui porte tout sur ses épaules.
La procession s’éloigne et disparait au détour du chemin.
Il reste debout les yeux dans le vague, puis finalement il revient,
il revient à la maison qui n’était pas si loin.
Elle attend les fenêtres et les volets ouverts, les lumières percent la nuit.
Il monte les marches du perron, elle lui a fait un chocolat chaud.
Il est revenu à la maison,
il a trouvé son secret.
Il pense qu’il a trouvé son secret
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Prinkipissa Montreal, Québec
Anne Lardeux
Marie-Christine Quenneville
Elles sont deux, ni grecques ni
princesses.
Elles jouent avec des instruments rapaillés ici et là.
Leurs chansons sont des ritournelles low-fi écrites sous le joug de la pleine lune.
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